Journées Mondiales de la Jeunesse
à Cologne du 11 au 21 août 2005 ...
Lancées en 1985 par Jean-Paul II qui en avait fait sa tribune favorite, les Journées Mondiales de la Jeunesse ont permis à une génération de chrétiens de se donner une identité.
Ce phénomène plutôt étonnant dans le monde actuel est révélateur de l'évolution religieuse de nos sociétés. Pour les jeunes, l’expression de la foi n'est plus faite d'obligation et de pratique régulière, mais de moments particulièrement intenses.
Les XX° JMJ se sont ouvertes le mardi 16 août à Cologne. Pour le pape Benoît XVI, c’était un retour au pays natal et le premier grand rendez-vous de son pontificat.
A partir du 11 août, sac et guitare à l'épaule, en sandales ou en baskets, en tee-shirt, en soutane ou en uniforme scout, sous des vêtements de pluie pour composer avec une météo décevante, des centaines de milliers de jeunes catholiques (dont 3.200 Belges) ont convergé vers Cologne.
Prédications, débats, concerts, mais aussi une " Journée de l'engagement social " étaient au programme en attendant l'arrivée du pape Benoît XVI.
Les retrouvailles de Benoît XVI avec l'Allemagne ont été chaleureuses. Debout à la proue d'un bateau portant une croix, orné de corbeilles de fleurs et de drapeaux nationaux, Benoît XVI a salué, les bras ouverts, les milliers de jeunes qui l’acclamaient, massés sur les bords du Rhin.
Benoît XVI a émaillé ses différentes allocutions de phrases-phares.
" Nous
sommes venus l'adorer "
… nous regarderons la figure des Mages
venant de terres différentes et lointaines, ...reconnaissant en Jésus de
Nazareth, Fils de la Vierge Marie, le Messie promis et se prosternant
devant lui… "
" Vivez le souffle universel de l'Église. "
" Laissez-vous
enflammer par le feu de l'Esprit,
afin qu'une nouvelle Pentecôte renouvelle vos cœurs. "
laissez-vous surprendre par le Christ ! "
" Le bonheur
que vous cherchez,
le bonheur auquel vous avez le droit de goûter a un nom ,
un visage : celui de Jésus de Nazareth, caché dans l'Eucharistie. "
" Celui qui laisse entrer le Christ dans sa vie ne perd rien, rien,
absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande.
Non ! Ce n'est qu'avec cette amitié
que s'ouvrent en grand les portes de la vie.
Ce n'est qu'avec cette amitié qu'on déverrouille réellement
les grandes potentialités de la condition humaine.
Ce n'est qu'avec cette amitié que nous faisons l'expérience
de ce qui est beau et de ce qui libère. "
" Le Christ
n'enlève rien de ce qu'il y a de beau et de grand en vous,
mais il mène tout à sa perfection, pour la gloire de Dieu,
pour le bonheur des hommes,
pour le salut du m onde. "
